Quand est-il d'un débat serein ?
LES FINANCES DE LA COMMUNE
Ce n’est pas une preuve de bonne gestion que d’avoir le 3ème taux d’imposition le plus bas de courly. Nous sommes la seule commune de 3500 habitants à avoir des recettes d’un casino.
En 7 ans la commune a dégagé 25 millions d'euros de taxes sur le casino. Le conseil municipal n'a pas été capable d'investir ne serait ce que la moitié dans des secteurs productifs de recettes récurrentes qui permettraient de passer les crises aisément.
Bien qu'il est été battu aux dernières élections, Monsieur Mansot ancien maire de la commune, devra un jour s'expliquer.
Comparé à notre voisin Charbonnières, nous avons à peu prêt la même fiscalité par habitant avec pourtant des recettes par habitant provenant du casino nettement supérieures.
Fin 2007, l’OPAC devenait propriétaire des 34 logements, garages et caves de l’immeuble le GRIFFON pour un investissement de 1500€ le m2 cave et garage compris. De plus nous apprenons que l'OPAC a la totale maitrise du centre village. Pourquoi le conseil municipal a-t-il bradé notre commune?
Si la mairie avait l’obligation de vendre cet immeuble pour trouver des fonds, pourquoi le conseil municipal n’a t-il pas consulté les locataires en priorité afin de leur proposer l’accession à la propriété. C’était leur permettre de pouvoir d’acquérir leur logement moyennant un faible crédit, de vivre et rester au village.
Les quelques 3M€ provenant de cette vente vont être investis dans des locaux commerciaux et pas dans de l’appartement collectif.
Du terrain a été vendu à l’OPAC en centre ville (à l’emplacement des anciens immeubles d’habitation et du café fermé depuis 2,5 ans), pour la construction d’un immeuble locatif avec commerces, ainsi que les réserves foncières que nous avions dans la zone du Contal sont parties en fumée.
La réflexion que la municipalité avait promise sur cette zone n’a pas eu lieu. Pourtant aujourd’hui nous savons qu’il va nous manquer du terrain proche du centre pour l’aménagement d’un parking, d’une maison médicalisée ou encore faire des choix stratégiques pour l’aménagement de notre commune.
Le conseil municipal a pris la décision de laisser à l’OPAC la gestion de tout le parc immobilier social. Pour les parkings il vient de découvrir qu’il s’est trompé et cherche partout un endroit pour poser une centaine de voitures.
Il est vrai que la dette de la commune a été ramenée à zéro. La dette n’étant pas le seul paramètre de bonne santé des finances. Ce qui importe le plus est le risque de fragilité que l’on peut trouver entre les dépenses et les recettes d’une commune. Dans notre cas à La Tour De Salvagny les dépenses fixes sont liées à la bonne santé d’un seul acteur, le Casino. Dans toute entreprises un expert dirait qu’il y a une fragilité avérée.
L’URBANISME ET LES TRAVAUX
La Tour de Salvagny est à dominante résidentielle. La plupart des habitants travaillent à l’extérieur.
La commune souffre de l’attractivité lyonnaise.
Nous constatons un accroissement constant du nombre des seniors (les plus de 60 ans) à La Tour comme partout ailleurs. Ils ont des exigences particulières vis-à-vis des équipements collectifs, des services commerciaux, des équipements de loisirs, de l’offre de déplacements, des systèmes de transports et des conditions d’habitat. Le vieillissement de la population remet en question les manières de développer les villes. De ce fait un véritable marché de l’immobilier des seniors se constitue peu à peu que ce soit pour les jeunes retraités en peine forme ou la personne âgée dépendante dont l’appartement et les communs doivent être aménagés. Notre commune n’échappe pas à ce constat. Les promoteurs l’on bien compris.
Faire une maison médicalisée à La Tour De Salvagny était une bonne idée qu'il fallait valider. Maintenant il est trop tard, la loi interdit aux communes d'avoir de telles initiatives.
Nous devons tous être vigilant, des lois ont été votés suite au grenelle de l'environnement, la commune se doit de donner l'exemple en matière d'environnement et de protection de la nature. Il faut limiter les gaz à effet de serre, et ce n'est pas avec les travaux que la commune prévoit d'engager que nous serons précurseur dans ce challenge.